Si les séquelles motrices, locomotrices et/ou neurosensorielles (difficultés à se mouvoir, incoordination des gestes, troubles de la vision, absence ou troubles de la communication…) sont les plus repérables.Mais l’essentiel du handicap est souvent invisible :
• Déficiences de la mémoire et de l’attention,
• Lenteur et fatigabilité
• Troubles du comportement : perte de motivation, désinhibition, humeur instable,
difficultés à prendre des initiatives…
Enfin, le handicap évolue lentement pendant au moins une décennie, ce qui nécessite un suivi à long terme. La victime du traumatisme crânien n’est plus tout à fait la même personne qu’avant l’accident, ni tout à fait une autre : il lui faut progressivement se reconstruire.
Pour la famille et les proches c’est aussi un traumatisme majeur aux conséquences parfois graves (divorce, perte d’emploi, isolement social, addictions…).